Après la ministre de l'Information, Manal Abdel Samad, et le ministre de l'Environnement, Damianos Kattar, la ministre de la Justice Marie-Claude Najm et le ministre des Finances Ghazi Wazni ont également quitté leur maroquin.
Selon la Constitution libanaise, le gouvernement perd sa légitimité si plus d'un tiers de ses membres démissionnent. Les médias locaux estiment que d'autres ministres du gouvernement pourraient suivre.
Ces démissions s’accumulent près d’une semaine après l’explosion d’une énorme quantité de nitrate d’ammonium entreposée dans le port, causant au moins 158 morts, plus de 6000 blessés et la destruction d’une bonne partie de la ville.
Des manifestations réprimées tournent au vinaigre
Ce drame a eu pour conséquence, du moins compréhensible, des manifestations réprimées par les forces de sécurité, qui ont eu lieu samedi et dimanche, contre une classe politique totalement discréditée, appelant à ce qu’un tribunal international démasque les responsables de l’explosion.
« Tous veut dire tous », ont clamé les protestataires, appelant au départ de tous les dirigeants. D’autres plus exigeants, ont réclamé « La démission des ministres n'est pas suffisante. Ils doivent rendre des comptes ».
Dans le même temps, de violents affrontements se sont déroulés dans le centre-ville pour la deuxième journée consécutive entre manifestants et forces de sécurité qui ont tiré gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc.
Selon la Constitution libanaise, le gouvernement perd sa légitimité si plus d'un tiers de ses membres démissionnent. Les médias locaux estiment que d'autres ministres du gouvernement pourraient suivre.
Ces démissions s’accumulent près d’une semaine après l’explosion d’une énorme quantité de nitrate d’ammonium entreposée dans le port, causant au moins 158 morts, plus de 6000 blessés et la destruction d’une bonne partie de la ville.
Des manifestations réprimées tournent au vinaigre
Ce drame a eu pour conséquence, du moins compréhensible, des manifestations réprimées par les forces de sécurité, qui ont eu lieu samedi et dimanche, contre une classe politique totalement discréditée, appelant à ce qu’un tribunal international démasque les responsables de l’explosion.
« Tous veut dire tous », ont clamé les protestataires, appelant au départ de tous les dirigeants. D’autres plus exigeants, ont réclamé « La démission des ministres n'est pas suffisante. Ils doivent rendre des comptes ».
Dans le même temps, de violents affrontements se sont déroulés dans le centre-ville pour la deuxième journée consécutive entre manifestants et forces de sécurité qui ont tiré gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc.